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Photographies
Corine chamane 

Lorsque les mots trahissent, s’impose un silence bavard, coupable.

Pas un regard, pas un geste qui ne disent Force et dignité.

Je savais que j’apprécierai les couleurs, les mouvements saccadés qui foulent le sol,

Le son des tambours et la voix des hommes, *le regard bienveillant des mères.

Je ne savais rien.

Ils arrivent tous en famille, le pick-up usé remplit à l’arrière d’enfants en bas-âge, d’oû s’échappent les perches pour le tepee, un bric-à-brac d’affaires hétéroclites.

Chacun trouve sa place.

Personne ne parle. Les enfants, en regards économes, s’affairent eux aussi à monter le campement.

Les paroles sont aussi rares et précieuses que l’eau dans le désert, et chacun n’en usent qu’avec parcimonie.  

Vivre de cœur à cœur. Le sens de l’essentiel, pour des Peuples Premiers qui avaient tout perdu.

Et lorsqu’ils entrent à l’Est au rythme des tambours, des forces puissantes venues de la Terre Mère emportent les danseurs vers des Ailleurs lointains.

L’aigle n’est pas loin.

Et pendant trois jours, le Grand Esprit enveloppe autour d’un cercle sacré ces femmes, ces hommes et ces enfants nourris de spiritualité.

Tout respire dans les yeux, dans les gestes et les danses de ces peuples fiers une évidence sereine de faire partie d’un Tout.

L’initiation était offerte, comme un cadeau intemporel,  à tous ceux qui regardaient avec leur cœur.

Corine Depeyrot

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L Art chamanique est partout 
Rêver, c’est VOIR

La photographie dévide les trop-pleins. Ne subsiste que l'essentiel.

Artiste polyvalente, j'aime à saisir sous forme d'instants arrêtés de brèves fulgurances : lorsque  le calme intérieur se fait musique, toute la palette de ces petites choses, ces petits riens suspendus que l'œil capte inconsciemment.

Inspirée par les éléments naturels, les silences et le hors cadre, l'image se fait support du songe et l'écrit musique de l’âme.

J'en réussirai peut-être une : elle sera comme un coup de foudre, imprévisible et unique.

De l'attention donnée  à l'ouverture portée, se tenir prêt  à épouser le moment. Et s'effacer.

Pour que derrière l’œil  qui découvre, naissent  en mille détails révélés ce qui dépasse l'intention de capter.

En partage ces Terres Amérindiennes, ces grands rassemblements amérindiens appelés Pow Wow, regardez et imaginez les sons, les tambours, les clochettes, l’odeur si particulière des Cotton Wood ces petits genévriers du désert, dans l’air chaud … et vous y serez.  

Distinctions

2004 - Prix de l’Outstanding Achievement by International Society of Photographers

2008 - Grand Prix Aqua Steel USA

​2009 -1er Prix Catégorie Photo « 1919-2009 - 90 ans de solidarité "  L’office Public de l’Habitat

Un site dédié à mes balades photographiques. Terres pyrénéennes, rapaces,  terres amérindiennes : à regarder juste pour le plaisir 

Les 3 soeurs (maïs, courges, haricots) à Santa Fe
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